Accueil>Historique de DLR

Historique de DLR

L’école secondaire de la Rive fut construite au début de l’année 1997. À ce moment, le Ministre de l’éducation, l’honorable Jean Garon, a institué » L’école de quartier » spécifiant que cette dernière dessert les élèves d’un secteur déterminé et offre tous les niveaux du secondaire ainsi que les diverses options exigées au programme d’études.

Durant cette période, la Commission scolaire de Le Gardeur administrait les écoles de Lavaltrie. Depuis septembre 1998, nous relevons de la juridiction de la Commission scolaire des Samares.

L’école de la Rive est érigée sur les rives du fleuve Saint-Laurent, d’où son appellation. Vu un tel emplacement, un budget supplémentaire fut alloué lors de la construction pour une fenestration spéciale donnant vue sur le Saint-Laurent. Les classes d’histoire, de géographie et la médiathèque situées au 2e étage jouissent d’une vue extraordinaire; ainsi les bateaux passants en incitent quelques uns aux rêves et sont propices à l’exploitation pédagogique de la principale voie de pénétration du continent américain lors de la découverte de l’Amérique du Nord.

Notre école est jeune. Un personnel jeune et dynamique s’affère avec énergie et détermination à créer un projet éducatif portant les couleurs de la société québécoise et un environnement pédagogique reflétant les valeurs du milieu.

 

Les origines de Lavaltrie

 

La seigneurie de Lavaltrie fut concédée par Jean Talon, le 29 octobre 1672, à Séraphin Margane sieur de Lavaltrie. Fils d’un avocat au parlement de Paris, Séraphin est arrivé au pays en 1665 comme lieutenant au régiment de Carignan. Trois ans plus tard, il épousait Louise, fille de François Bissot de la Rivière, un bourgeois de Québec, qui avait entre autres une concession de pêche de loups-marins sur la Côte-Nord et une tannerie à Lévis. Marie Couillard, la mère de Louise, notre première seigneuresse, était la petite fille de Louis Hébert, premier colon canadien, arrivé au pays en 1617. Tout en s’occupant de l’établissement de sa seigneurie, Séraphin Margane participe à plusieurs expéditions contre les Iroquois et profite parfois de ses voyages pour faire la traite des fourrures. Il eut 11 enfants.


Liens :
      Dictionnaire Biographique du Canada
      Mémoire du Québec
      Généalogie du Québec

 

L’école De la Rive est située sur la rue Douaire de Bondy

 

J.- Ovide Douaire de Bondy naquit à Lavaltrie, en juillet 1850. Son père était médecin; il pratiqua la médecine à Lavaltrie une vingtaine d’années. Originaire de Berthier, il avait étudié au Collège de l’Assomption (1838-1841). Il épousa en 1847 Adéline Franchère à Berthier. Plus tard, il devient le deuxième maire de Lavaltrie de 1852 à 1862 et secrétaire-trésorier de la corporation scolaire de 1852 à 1869 et de la corporation municipale de 1862 à 1869. Par la suite, il alla s’établir à Lanoraie, puis à Montréal, enfin à Sorel et mourut vers 1894. Sa mère était une musicienne de haute réputation.

J.-Ovide commença ses études musicales sur les genoux de sa mère, qui était organiste de la paroisse. Il entra au collège de L’Assomption à l’âge de 10 ans, où il fit ses études. Durant une partie de ce temps, il se rendait à Saint-Sulpice, sur le fleuve Saint-Laurent, où on l’avait engagé comme premier organiste de la paroisse, malgré son jeune âge. Au collège, le jeune de Bondy faisait toujours les frais de la musique à toutes les représentations et distributions de prix. Sorti du collège, il passa ses examens à l’Université McGill où il fut admis à l’étude de la médecine. Puis préférant se trouver plus en rapport avec les Canadiens-français, il entra au Collège de médecine Victoria à Montréal, où il continua ses cours. Tout en étant l’organiste de l’église Sainte-Brigitte.

En 1872, il partit pour les États-Unis où il pratiqua comme médecin quelques mois seulement. Il pratiqua le métier de musicien et de journalisme dans le Massachuset et dans l’état de New-York. Il participa à la publication du journal » le Drapeau national » journal français hebdomadaire. Il participa alors au jounal le » Guide du peuple avec Monsieur Benjamin Lenthier. Il mit fin à sa carrière de journaliste en 1888 où il retourna à la musique pour voyager comme directeur de musique d’une compagnie de concert. En 1895, il s’établit à Lynn(Mass) où il avait un studio pour enseigner le piano et le chant grégorien dans les églises de la région tout en continuant à être organiste dans sa paroisse.

M. de Bondy a toujours été identifié avec toutes les sociétés qui ont pour but l’avancement des Franco-américains. Il assistait à toutes les conventions, réunions nationales mais surtout les organisations de langue française où il travaillait souvent comme secrétaire. Il mourru vers 1923 à Lynn (Mass).

Cette personnalité publique d’autrefois est un exemple et devrait inspirer l’ensemble des jeunes qui poursuivent leur éducation à l’École de la Rive.